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Paolo Conte a enchanté l’Auditorium Stravinski, suivi par Etienne Daho2 minutes de lecture

par Jonas Follonier
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Montreux Jazz Festival – Jonas Follonier

C’est toujours une expérience très forte de vivre la soirée d’ouverture du Montreux Jazz Festival, dans l’Auditorium Stravinski, réputé pour son acoustique exceptionnelle. Cette année, ce sont les artistes Paolo Conte et Etienne Daho qui ont eu l’honneur d’ouvrir les feux du festival.

C’est un véritable génie qui a foulé en premier les planches de l’Auditorium. Agé de huitante-et-un ans, Paolo Conte incarne plus que personne la chanson italienne influencée par le jazz et le blues. Qui de mieux, dès lors, pour inaugurer la cinquante-deuxième édition du Montreux Jazz? Toujours fidèle à ses expressions sévères, l’Italien n’a pas manqué de prouver que son art était intact et que le public ne pouvait qu’être conquis devant un tel spectacle.

Un orchestre échappant à toute comparaison

La force musicale de la formule Paolo Conte, hormis le génie de ses compositions, c’est d’un côté la voix éraillée de l’auteur-compositeur-interprète et, de l’autre, la qualité inégalable de son orchestre jazz. Le chanteur était accompagné par dix musiciens minutieusement choisis par le maestro et qui l’accompagnent depuis des années, dont Claudio Chiara au saxophone ténor, Lucio Caliendo au hautbois et Daniele dall’Omo à la guitare acoustique.

Le visuel lui-même était impeccable: Paolo Conte au centre, face au public, tantôt derrière son piano, tantôt derrière son micro. Cinq musiciens à sa droite, cuivres et cordes, et cinq musiciens à sa gauche, formés par l’ensemble rythmique. Mais surtout, quelle qualité! Hier soir, il s’est passé quelque chose à l’Auditorium, quand, lors de l’avant-dernier morceau, de longs solos se sont enchaînés sous les applaudissements sans fin du public: la clarinette virtuose de Luca Velotti, le violon déjanté de Piergiorgio Rosso, l’accordéon spirituel de Massimo Pitzianti. La magie de Montreux dans toute sa splendeur.

Un autre style avec Etienne Daho

La deuxième partie de la soirée a laissé place à celui qu’on considère actuellement comme le maître de la pop française. Apparaissant dans un jeu de lumières agressif et des accords de guitare électrisants, Etienne Daho n’a pas fait l’unanimité comme Paolo Conte. Il aura cependant ravi le public avide d’une ambiance vintage des années quatre-vingts, qui connaît actuellement un regain d’intérêt. Et tout le monde aura dansé sur ses tubes électro-pop Le grand sommeil et Weekend à Rome.

Ecrire à l’auteur: jonas.follonier@leregardlibre.com

Crédit photo: © 2018 MMJF – Lionel Flusin

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