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« Wonder », un apprentissage divertissant2 minutes de lecture

par Hélène Lavoyer
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Les mercredis du cinéma – Hélène Lavoyer

« “Quelle est la personne que je souhaite devenir ?” C’est la question que nous devrions nous poser à chaque instant. »

Auguste « Auggie » Pullman (Jacob Trembley) est un petit garçon comme les autres. Comme les autres, oui, mais avec « un truc » en plus. Atteint du syndrome de Treacher Collins qui lui a causé une déformation du visage, Auggie est le soleil, et tout le reste du monde, la terre. Autour de l’étoile tournent ses parents (Julia Roberts, Owen Wilson) et sa sœur (Izabela Vidovic), autour de laquelle personne ne tourne plus, si ce n’est ce nouveau rencontré au lycée (Nadji Peter).

Le moment fatidique du premier jour d’école étant arrivé, tous retiennent leur souffle pour le petit Auguste. Sous les regards dégoûtés et interloqués des enfants de son âge, Auguste se rêve une vie de cosmonaute afin de faire face à la peur et à la honte. Les jours défilent et quelques-unes des grandes leçons d’une vie un peu plus juste imposent leur force ainsi que leur poids, tant sur Auggie que sur ses camarades. Alors qu’ils apprennent qu’Auguste est un garçon comme les autres et que des amitiés se créent et se déchirent, sa sœur elle, se découvre différente, unique, et grandit. Tous ceux réunis autour d’Auguste subissent un changement, essentiellement causé par ce garçon différent.

Wonder, « merveille » en français, a été réalisé par Stephen Chbosky à partir du roman du même titre, publié en 2012. A l’instar du roman, le film donne la voix du narrateur à différents personnages, le découpant en parties et offrant ainsi différents points de vue d’une histoire commune. Ce choix renverse tout ; du drame individuel, insoutenable, nous passons à un véritable enseignement de ce dont se compose le regard que l’on pose sur les autres. La personnalité, en partie créée de ces regards portés sur nous, ce qu’ils obligent ou influencent, se montre également complexe mais compréhensible car quelque peu déstructurée par des discours parfois opposés.

S’il ne s’agit pas d’un film à Oscar – les dialogues restent stéréotypés, la vie enjolivée – il n’en est pas pour autant un navet. A côté des fréquentes niaiseries de Noël, Wonder fait rire, pleurer, questionne. L’humour innocent qui parsème la projection de pouffements ou de réels éclats de joie ainsi que le vocabulaire contemporain permettent à la légèreté d’occuper la plus grande part du scénario.

Ecrire à l’auteur : lavoyer.helene@gmail.com

Crédit photo : © timeslive.co.za

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