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Petit inventaire du registre grivois dans la littérature européenne7 minutes de lecture

par Léa Farine
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Le Regard Libre N° spécial «Langue française» - Léa Farine

«Mieulx est de ris que de larme escripre, pour ce que rire est le propre de l’homme», écrit Rabelais dans Gargantua. Propre à l’homme également, la maîtrise du langage ainsi qu’une certaine créativité en matière de sexualité. Dès lors, il semble fort logique de considérer que le genre grivois n’est rien de moins qu’une des plus formidables expressions de la distinction humaine. N’en déplaise aux tristes qui se drapent d’une dignité toute raide. Il serait plus profitable à leur élévation de secouer les mites de cet habit faux, car pour retrouver le goût (et la pureté) du blanc, rien ne vaut une fine appellation (polissonne bien sûr). On peut, sous couvert de décence, renier les joies du jeu, mais il me semble qu’aucun homme (ou femme) ne soit jamais assez fort pour ce calcul. Il n’y a en effet rien de vulgaire à esthétiser des thèmes qui semblent vils

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