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Musique

Interview

Maxence Léonard et sa mélancolie écorchée3 minutes de lecture

par Jonas Follonier
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Le Regard Libre N° 52 (à paraître) – Jonas Follonier

Il fait partie des jeunes pousses très prometteuses de la chanson francophone en Suisse romande. Multi-instrumentiste insatiable, Maxence Léonard s’inscrit dans une veine singulière faite de folk, de rock progressif, de chanson française et de musique expérimentale. Son Cirque est sorti le 12 avril dernier et, outre ses dates en Suisse, l’auteur-compositeur-interprète a donné une série de concerts à Munich du 22 au 27 mai 2019. Rencontre avec l’ovni à la fin de son concert du 18 mai aux Faux Nez de Lausanne.

Le Regard Libre: Quel a été votre parcours musical, vous qui êtes multi-instrumentiste?

Maxence Léonard: J’ai commencé à l’âge de cinq ans environ à jouer du violoncelle; j’en joue encore. A une époque, je souhaitais en faire une carrière professionnelle, le violoncelle compte donc beaucoup pour moi. Je suis parti sur d’autres choses en autodidacte cette fois-ci: j’ai ainsi appris tout seul la pratique du piano et de la guitare. C’est récemment que je me suis mis aux synthétiseurs et aux pianos électroniques. Il s’agit d’un univers que je ne connaissais pas beaucoup. Je me suis amusé à tourner des boutons et à tester ce qui sonnait bien et ce qui ne sonnait pas bien.

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Comment passe-t-on de l’univers classique à un univers folk-rock?

C’est vers treize ans que j’ai découvert le rock au sens large, plus dans le monde anglosaxon que dans le monde francophone. J’ai écouté abondamment cette musique et c’est là que je me suis dit que je n’avais pas envie de faire seulement du classique. J’ai eu envie de mélanger les deux choses.

Quels sont vos groupes de prédilection?

Tout d’abord, Jack White, avec les White Stripes et tous ses autres projets. Le groupe de métal progressif System of a Down, également. Ce qui m’a fait également m’intéresser un peu à la musique arménienne, notamment. Sinon, pour ce qui est de l’horizon francophone, Noir Désir et Damien Saez. Ce sont les deux seuls que j’ai beaucoup écoutés en ce qui concerne les groupes ou chanteurs français.

Et cela s’entend sur votre style de chant!

On me le dit souvent, en effet. Sinon, je souhaiterais encore mentionner toute la veine folk et blues des anglosaxons avec Bob Dylan, Nick Cave, etc.

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Pourtant, vous chantez en français. Pourquoi n’avez-vous pas suivi la mode de l’anglais?

Il s’agit de la langue dans laquelle je peux totalement dire ce que je veux dire. Je sais que si je veux dire quelque chose en anglais, je vais avoir besoin de simplifier ou de prendre un dictionnaire. C’est un frein à la créativité et à l’authenticité. Par contre, si un jour je venais à vivre en Angleterre et à être bilingue, il y a fort à parier que j’écrirais des chansons en anglais.

Il y a un défi au niveau du phrasé quand on écrit du rock en français, n’est-ce pas?

Oui, tout à fait. Pour ma part, je voulais sortir de ce que j’écoutais avec Noir Désir en prenant exemple sur la manière de chanter des songwriters américains et anglais dont nous avons parlé avant.

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Maxence Léonard se produira le vendredi 5 juillet prochain à La Dérivée d’Yverdon, à 20h30.

Ecrire à l’auteur: jonas.follonier@leregardlibre.com

Crédit photo: © Myriam Hansen

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