Archives par mot-clé : eugène praz
«Grand Piano»: de la musique, vraiment?
Où va Pâque(s)?
«Nocturne», prophétie insolite
Les plateformes ciné du samedi – Eugène Praz
Le film d’horreur fantastique américain Nocturne (2020), œuvre écrite et réalisée par Zu Quirke et diffusée par Amazon Studios, narre l’histoire ténébreuse et tragique de deux sœurs jumelles pianistes qui étudient au sein de la même académie d’arts. L’une, brillante, admise à Juilliard pour l’année suivante, se voit pourtant dépassée par sa sœur réputée à tort moins talentueuse. La mort récente d’une élève violoniste va changer le destin de la fragile étoile montante du piano, qui a dépassé sa sœur, y compris dans le mal.
Lire la critique (en libre accès)«Bernadette a disparu», cap sur l’Antarctique
Les mercredis du cinéma – Eugène Praz
La comédie dramatique américaine Bernadette a disparu (Where’d You Go, Bernadette en version originale), sortie en 2019 et réalisée par le Texan de talent Richard Linklater, est une adaptation réussie d’un roman épistolaire de Maria Semple, publié en 2012 et au large succès populaire. Un montage soigné, un savant dosage d’humour, de situations rocambolesques et d’émotions authentiques sont mis au service de cette histoire d’une ancienne architecte que sa vie relativement oisive depuis son déménagement de Los Angeles à Seattle avec son mari, qui travaille pour Microsoft et promeut d’audacieuses inventions, et leur fille surdouée de quinze ans, ne parvient pourtant pas à satisfaire pleinement. Surtout, il s’agit en définitive d’une ode à l’amour mère-fille.
Lire la critique (en libre accès)La peur de l’intelligence s’invite à l’université
«Dogville», une grâce sans pardon
Les mercredis du cinéma – Eugène Praz
En 2003 sortait Dogville de Lars von Trier. Il met en scène, dans un décor minimaliste, l’histoire de la jeune Grace (Nicole Kidman) qui, fuyant des gangsters, trouve refuge auprès des habitants d’une ville minuscule, anciennement minière, des montagnes Rocheuses: Dogville. Elle y découvre, dans une lumière crue et au fil d’humiliations dégradantes – non pour elle, en réalité, mais pour ceux qui les lui font subir – les ressorts sordides de leur âme. La vengeance sera terrible. Qu’on la juge ou l’apprécie comme divinement cynique ou d’un réalisme distant, brechtienne ou dürrenmattienne, cette œuvre apparaît comme un film noir dont le spectateur serait le détective impuissant ou le complice complaisant. Personnes sujettes à la misanthropie, s’abstenir.
Lire la critique (en libre accès)Les idées de réaction et de progrès chez Jean Starobinski
«A.I. Intelligence artificielle», aux limites des larmes
Les mercredis du cinéma – Eugène Praz
Avec A.I. Intelligence artificielle (2001), Steven Spielberg signait son vingtième long-métrage. Ce film, inspiré de la nouvelle Supertoys Last All Summer Long de Brian W. Aldiss, représentait un monde futuriste, plaçant son intrigue au XXe siècle, et enfin au cinquième millénaire. Dans ce monde, des robots, les Mechas, accomplissent pour les êtres humains, appelés Orgas, de nombreuses tâches, y compris de prostitution, mais sont incapables de ressentir un véritable amour, dépourvus qu’ils sont de tout sentiment qui ne soit pas simulé. Cela va changer lorsque le professeur Allen Hobby (William Hurt) et son équipe vont créer un robot capable d’aimer…
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