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«Coco», a touching ode to the family2 reading minutes

par Loris S. Musumeci
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Cinema Wednesdays - Loris S. Musumeci

«What are we going to be able to do with this boy?»

Miguel Rivera is a child of the small Mexican town of Santa Cecilia. He carries with him a strong sense of family. As the inevitable Dia de los Muertos - The Feast of the Dead - everything has been prepared to give the Rivera ancestors a good annual homecoming, with offerings and the display of a photograph of each deceased member on the house altar.

Only one figure is not enthroned in effigy: that of the father of Mama Coco, Miguel's great-great-grandmother and confidante. The mysterious figure is said to have abandoned his family to follow his destiny: music. Considered cursed, music itself was completely banned and hated by the family. And yet, the young boy dreams of nothing more than becoming a musician. Secretly.

Non seulement le dessin animé de Lee Unkrich, créateur de Toy Story, surprend par l’étoffe de son intrigue, mais aborde un thème aussi écarté que primordial : la famille et ses traditions. Au premier regard étouffante et entravant la destinée de l’enfant, elle révèle à travers l’histoire toute l’importance pour son développement personnel. Par ailleurs, les règles familiales ont leurs raisons ; et la maturité de Miguel consistera justement à les assumer sans perpétuer la saine révolte qui advient en tout début d’adolescence.

Autour de ce thème clef, viennent également les problématiques sociétales du départ d’un père, de l’éducation d’une enfant dans la solitude et de la position centrale qu’y occupe l’acte de pardon. Etonnant que Disney, ayant montré parfois une vision simpliste du monde néfaste aux spectateurs enfantins, se saisisse d’un tel scénario et l’aborde avec une excellente pédagogie. Coco dit en effet que la famille est tragique, c’est à dire qu’elle nous dépasse, par sa généalogie inamovible d’un individu en quête de sens.

Outre la profondeur du dessin animé qui saura parler honnêtement aux enfants, le graphisme signé Pixar continue de faire ses preuves de limpidité par une image numérique toujours plus délicate. Les scènes sont généralement dominées de tons assez sombres pour faire resplendir les lumières par des pétales oranges ou simplement les yeux des personnages. Enfin, la musique et son alegria latine contribuent à l’émotion en rendant le dessin encore plus animé et la séance, encore plus saisissante.

« Je suis sûr que pour toujours nous vivrons cet amour. »

Write to the author : loris.musumeci@leregardlibre.com

Crédit photo : © themovieelite.com

 

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