«Si le XVIe siècle fut celui des grandes découvertes géographiques, le XVIIe, lui, vécut un début de mondialisation.» Tous les mois, l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin partage une lecture qui l’a interpelé.
Un jeune canadien de vingt ans, à bicyclette, chute dans un fossé boueux aux environs de la ville hollandaise de Delft. Une vieille dame le recueille, lui offre une bonne douche, le gîte pour la nuit. Le jeune homme se prend d’amitié pour Delft, son histoire, ses canaux, ses deux églises.
C’est dans un caveau anonyme de la vieille église qu’est enterré Johannes Vermeer (1632-1675). Timothy Brook, devenu professeur à l’Université de la Colombie-Britannique n’a pas oublié Delft et son grand peintre. Il a étudié les 36 tableaux de Vermeer, dont aucun n’est conservé à Delft. Ces œuvres sont devenues pour Brook «des portes d’entrée» pour comprendre le X