C’est un fait incontestable selon Jean-Claude Michéa: libéralismes économique et politique sont les deux versants d’une même et unique «logique libérale» qui serait à l’origine de nos sociétés modernes. Plongée dans L’Empire du moindre mal.
«Le libéralisme est plus qu’une seule chose. Examiné de près, il semble se diviser en une variété de visions apparentées, mais parfois concurrentes.» Même la prestigieuse Stanford Encyclopedia of Philosophy reconnaît qu’il est malaisé de rassembler tous les courants libéraux autour d’un seul principe d’unité. La question reste donc entière: est-il possible, par-delà la multiplicité des écoles de pensées et des auteurs libéraux à travers le temps, de leur trouver une unité autre que leur libellé commun?
Jean-Claude Michéa, un philosophe français critique du libéralisme né en 1950, croit pouvoir répondre par l’affirmative à cette quest