Dans son essai sur le rire publié aux Editions de l’Observatoire, l’ancien directeur de Charlie Hebdo et de France Inter explore ce que cet art humain nous dit de la valeur de l’étonnement. A lire.
On croirait suivre la description de la panthère des neiges par Sylvain Tesson quand Philippe Val nous avertit en préambule de son essai: «Le rire n’est pas un animal domestique qui vient quand on l’appelle. Il faut de longues heures d’observation, de patience, d’attente et d’approche stratégique pour avoir la chance d’apercevoir sa beauté fuyante, et pour s’émerveiller devant sa puissance et sa grâce.» Ainsi, le lecteur ne sera pas surpris par la forme tâtonnante de Rire. Au fil des pages, il reconnaîtra même dans cet ouvrage réalisé par petites touches un éloge de l’étonnement.
Le rire, qui n’a rien d’anodin, a en effet un rapport avec l’étonnement. Sa légèreté, faussement badine,
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