En début de semaine dernière, vous avez sans doute lu, ou entendu, les réactions indignées au dernier «rapport» d’Oxfam, qui est «une confédération internationale de 20 organisations qui travaillent ensemble, avec des partenaires et communautés locales, dans plus de 90 pays». Son slogan, d’une modestie rare («Ensemble, nous pouvons construire un monde plus juste sans pauvreté»), indique aux derniers indécis que sa vocation est noble. Intitulé «CAC 40 (du nom de l’indice boursier de la Bourse de Paris) des profits sans partage», il ne laisse que peu de place au doute. Mais qu’en est-il en réalité? Sous couvert d’une lutte louable, Oxfam ne ferait-elle pas de la politique? Focus sur le contenu et la méthodologie.