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«Courageux», «sérieux»… dix lecteurs décrivent Le Regard Libre10 minutes de lecture

par Le Regard Libre
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Le Regard Libre lecteurs

Au fait, pourquoi nous lisez-vous? Voici, pour notre 100e numéro, les réponses de Zeynep Ersan, Lionel Hort, Delphine Gendre, Pascal Couchepin, Joseph et Madeleine Mayoraz, Yves Tabin, Cathy Sierro, Jean-Jacques Michelet, Laetitia Guinand et Jean-François Braunstein.

Zeynep Ersan: «Parole libre et… tenue!»

Il y a maintenant cinq ans, en septembre 2018 pour être précise, j’ai décidé de sauter le pas. Depuis lors, je lis mes quotidiens et magazines préférés en ligne ou via leur appli. Exit le format papier que je dévorais auparavant. Mais il y a une exception à cette nouvelle habitude: Le Regard Libre! Je ne saurais dire pourquoi. Mais ce choix me ravit chaque mois lorsque je découvre dans ma boîte aux lettres cette enveloppe blanche au format A4 arborant un élégant logo bleu. Je l’ouvre souvent déjà dans les escaliers, impatience oblige, pour découvrir le thème à l’honneur. Qu’il me séduise ou non, chaque numéro est une promesse, celle d’une réflexion profonde et stimulante. Que je partage ou non les points de vue exprimés, peu importe, l’essentiel est cette promesse de liberté dans l’approche et dans le ton. Avec cette parole affranchie, l’engagement est honoré. A quelques rares exceptions près… qui nourrissent le désir d’en débattre de vive voix. Voilà que Le Regard Libre organise depuis peu des rencontres thématiques – et c’est d’autant mieux!

Lionel Hort: «Plus qu’un simple mensuel»

Le paysage médiatique des cantons romands est à la grisaille et l’on peut compter sur les doigts d’une main les journaux d’opinion qui rompent cette monotonie. Le Regard Libre est l’un d’eux. Selon l’humeur, on peut y butiner ou y trouver de quoi être rassasié. Il faut relever l’éclectisme du Regard Libre, la diversité de ses plumes détonnant sans jurer avec l’esprit général du titre qui traite avec sérieux les affaires de la cité. Une perspective politique libérale toujours enrichie par de multiples points de vue, historiques, poétiques ou économiques. Cette volonté d’ouvrir l’horizon de pensée de ses lecteurs, par des dossiers d’actualités suisses et internationales ou des entretiens d’intellectuels hétérodoxes, rend chaque numéro du Regard Libre digne d’intérêt. Sans négliger l’importance d’un média papier attaché à la langue française, la rédaction sait aussi approcher son lectorat à travers des vidéos ou les conférences qu’elle organise. Cette dimension personnifiée en fait plus qu’un simple mensuel. Nous lisons toujours en premier les citations de la dernière page. Elles représentent bien cette aspectualité qui fait la saveur du Regard Libre, à qui nous souhaitons longue vie.

Lionel Hort, juriste, rédige actuellement une thèse à l’Université de Lausanne. © DR
Lionel Hort, juriste, rédige actuellement une thèse à l’Université de Lausanne. © DR

Pascal Couchepin: «Une oasis rafraîchissante»

Je lis avec plaisir chaque mois Le Regard Libre. C’est une oasis rafraîchissante dans l’univers de conformisme intellectuel qu’est en passe de devenir le monde médiatique et de plus en plus certaines universités. Le Regard Libre est sérieux dans ses analyses avec une forte ouverture musicale et artistique. Sa rédaction est jeune, ce qui est plaisant, même si cela peut provoquer l’ironie de vétérans universitaires. Le Regard Libre n’est pas réactionnaire, il est inspiré par l’esprit de liberté des Lumières. Il s’impose pas à pas dans le dialogue des idées en Suisse romande. Longue vie au Regard Libre !

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Joseph et Madeleine Mayoraz: «Une présentation de qualité»

Ce qui donne envie de lire Le Regard Libre, c’est d’abord la qualité de sa présentation: sa conception graphique, ses photos… C’est ensuite la clarté avec laquelle, dès le sommaire, les sujets sont présentés. Les éditos nous plaisent également pour la synthèse qu’ils font de la matière traitée dans les divers articles. Nous apprécions aussi la diversité des thèmes présentés dans chaque numéro. Même si nous ne partageons pas toujours les prises de positions défendues, leur lecture nous permet d’enrichir nos diverses sources d’information.

Delphine Gendre: «Un regard courageux»

Le Regard Libre. Voilà un titre court, mais qui en dit long. Le regard, tout d’abord. Cette attention que l’on porte à quelqu’un ou à quelque chose, à un fait, ou à un événement. Ce regard, il aurait pu être «actuel» ou «factuel», puisqu’on parle ici de journalisme. Il aurait pu aussi être «vif» ou «jeune», vu l’âge de son fondateur. Mais Jonas Follonier l’a voulu d’abord libre. Libre des modes et du prêt-à-penser. Libre dans le ton et le choix des sujets. Et je serais tentée d’ajouter qu’il est aussi courageux. Oui, car il faut une bonne dose de courage pour lancer une revue de ce calibre, ambitieuse et parfois à contre-courant. D’abord modeste publication étudiante, Le Regard Libre compte aujourd’hui dans le paysage médiatique romand. On en redemande! Bravo donc et merci de contribuer à la diversité des opinions et de la presse.

Delphine Gendre est journaliste à la Radio Télévision Suisse (RTS). © DR
Delphine Gendre est journaliste à la Radio Télévision Suisse (RTS). © DR

Yves Tabin: «Une intelligente jeunesse»

Un jour béni, je rencontrai Jonas, jeune homme avenant occupé à promouvoir une revue d’étudiants. Cette publication n’avait pas sombré après un seul numéro, comme celle que nous avions lancée de mon temps à la fin du collège pour exhiber nos muscles cérébraux. Au contraire, elle résistait au temps, grâce à l’enthousiasme et à la persévérance de ses auteurs, universitaires ici et là en Romandie. Je m’y abonnai aussitôt, pour soutenir une si prometteuse aventure de l’esprit.

Je découvris bientôt, au fil des parutions, un jet ininterrompu d’articles passionnants, sur les défis politiques, sociétaux et culturels de notre époque. Aujourd’hui encore, je m’émerveille de la sagesse et de la vigueur de cette intelligente jeunesse. Je pense au Cid: «Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années». Rodrigue annonçait-il Jonas et son équipe?

Me voici rassuré sur l’avenir de notre monde où, trop souvent, la médiocrité abâtardit la culture, les émoticônes tiennent lieu d’imparfait du subjonctif et les idées simples stérilisent le débat démocratique. Au contraire, cette revue de haute tenue appelle à penser au-delà des poncifs et des slogans. Qu’elle aiguise toujours plus son regard libre, sans désemparer, même quand ses jeunes rédacteurs auront atteint l’âge canonique de leurs plus vieux lecteurs!

Cathy Sierro: «Un angle de vue différent»

La bibliothèque de Vex (VS) est abonnée au Regard Libre depuis les débuts de sa parution. Ce n’est pas tous les jours qu’un rédacteur en chef et créateur de presse est natif de notre commune. Mais si la volonté de départ était de soutenir ce magazine, la qualité des articles a fait le reste. Le Regard Libre propose une réflexion philosophique sur différents thèmes de société et c’est un plaisir de découvrir la richesse des références littéraires et historiques contenues dans les articles. Les livres qui font l’objet de critiques sont diversifiés et originaux. Les journalistes n’ont pas peur d’évoquer leurs émotions à la lecture, rendant leur critiques impliquées et persuasives. D’ailleurs, certaines sources bibliographiques motivent parfois les acquisitions de la bibliothèque sur des sujets d’actualité. La couverture de la revue est sobre, l’esthétisme des photos est soigné et parfois surprenant. Si les articles sont complexes, leur longueur et leur style varié ne découragent pas la lecture et la rendent agréable. En offrant un angle de vue différent, Le Regard Libre nous enrichit. Il nous motive à ouvrir des livres et à nous cultiver. En cela, il a toute sa place dans nos bibliothèques.

Jean-François Braunstein: «Un magazine libéral, ce qui n’existe plus en France»

J’ai connu Jonas Follonier par un ami très cher, Roland Jaccard, qui voulait que je rencontre un jeune journaliste suisse, curieux et talentueux, avec qui je m’entendrais très bien. Je n’ai pu le faire qu’après le décès de Roland. Et, en découvrant Le Regard Libre, j’ai su qu’une fois encore Roland m’avait donné un excellent conseil de lecture. Je le lis avec plaisir, d’abord parce que c’est un magazine libéral, ce qui n’existe plus en France. Ensuite parce qu’il apporte un regard différent, jeune, suisse et libéral, sur les sujets du moment: immigration, IA, drogue, infantilisation généralisée, tendances autoritaires «au nom du bien» ou encore wokisme. Le Regard Libre choisit bien ses auteurs de référence, de Chesterton à Manent en passant par Tocqueville, Ortega y Gasset ou Lasch. Enfin, la raison essentielle peut-être: Le Regard Libre est rédigé par des jeunes, qui retrouvent les idéaux du journalisme que l’on aimait: curiosité, respect des faits, recherche de la vérité, liberté de pensée. D’où un espoir: tous les jeunes ne sont peut-être pas aussi wokes qu’on le dit… Ce serait une bonne nouvelle, car «la liberté n’est jamais à plus d’une génération de l’extinction», selon la formule de Ronald Reagan.

Jean-François Braunstein, auteur notamment de «Broussais et le matérialisme», «La philosophie devenue folle» et «La religion woke», est professeur émérite de philosophie à la Sorbonne. © JF PAGA
Jean-François Braunstein, auteur notamment de «Broussais et le matérialisme», «La philosophie devenue folle» et «La religion woke», est professeur émérite de philosophie à la Sorbonne. © JF PAGA

Jean-Jacques Michelet: «Un peu à part»

On l’attendait vif, mordant, un brin impertinent. Il est tout cela et un peu plus encore, parce qu’il tient les promesses de son titre: Le Regard Libre. Cette liberté de ton et la diversité des commentaires crédibilisent le magazine. Politiquement, Le Regard Libre évite habilement le dogmatisme tout en assumant ses positions sur le wokisme ou la neutralité. La place laissée à l’entretien est réjouissante et la profondeur des éclairages invite à prendre le temps de la réflexion. Un luxe à savourer dans un univers médiatique saturé de prêt-à-penser. Et puis, il y a la qualité des personnalités conviées: Sylvain Tesson, quel plaisir! André Comte-Sponville, quelle hauteur de vue! Une mention enfin pour la critique littéraire aiguisée et la qualité des photos, si artistiques. De la sagacité, de l’esprit, un souffle juvénile et une vraie identité. Voilà pourquoi j’accorde au Regard Libre une place un peu à part.

Laetitia Guinand: «Une ligne éditoriale solide»

Happy Birthday, mon cher Regard Libre ! Bientôt dix ans, te voilà vénérable désormais, mais le toupet reste ta marque de fabrique. Le Regard Libre, il fallait oser, tout de même, choisir ce titre «nietzschéen» et l’exigence à laquelle il t’obligeait, labourer toujours un peu en dehors du sillon déjà creusé. Il fallait oser aussi le tirage papier, l’opinion de droite (à l’époque, aujourd’hui c’est quasi prescripteur), voire de t’engager dans l’entreprise journalistique sans véritables moyens, à l’heure où même les grosses «fermes» industrielles déposent le bilan. Et manifestement pari gagné, tu as tenu le coup. Mieux, tu as forgé ta réputation grâce à une ligne éditoriale solide et bien pensée, quelques «coups», ainsi qu’à la pugnacité de ton talentueux rédacteur en chef Jonas Follonier et de son équipe toute bénévole. Bien évidemment, ce n’est pas un modèle de longue durée, tout travail mérite salaire. Cela dit, tu nous as donné la plus belle des leçons: il y a encore beaucoup à vouloir et à espérer de ce beau métier. Longue vie, mon cher Regard Libre!

Retrouvez certains de ces témoignages sur notre chaîne YouTube.

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1 commentaire

André Durussel-Pochon 29 octobre 2023 - 13 01 50 105010

Je partage entièrement tous ces commentaires élogieux et je me réjouis de partager et de poursuivre avec Le Regarde Libre durant toute l’année 2024 cette belle aventure.

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