Le Regard Libre N° 46 – Thierry Fivaz
C’est une situation gênante que l’on connaît tous. N’importe qui de socialement équilibré a dû y être confronté au moins une fois dans sa vie. Cet étrange malaise qui survient lorsqu’un cher ami dit une connerie. Le mien, d’ami, en dit plutôt rarement, des conneries. J’entends par connerie non pas les petites boutades ou autres calembours que l’on se dit entre copains. Non, j’entends par connerie une proposition assertée avec sincérité, en public qui plus est, par une personne qui la croit vraie – peut-il même arriver que cette personne soit justifiée à croire qu’elle est vraie.