Le Regard Libre N° 27 – Nicolas Jutzet
Il existe un consensus parmi les spécialistes de la thématique : si nous ne changeons rien, nous allons sous peu faire face aux lourdes conséquences induites par une augmentation de la température moyenne non maîtrisée. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) prévoit une augmentation de la température moyenne de 2,5° à 7,8° C. avant la fin du siècle. Le consensus scientifique postule que la limite supérieure qui serait gérable et acceptable pour l’humanité se réduit à une augmentation de 1,5° à 2° C. maximum. Par ailleurs, il s’accorde sur l’origine humaine du réchauffement climatique.
Parvenir à atteindre cet objectif nécessitera des efforts considérables. La tâche s’annonce ardue car ni la croissance démographique, ni le souhait légitime des pays émergents d’atteindre un niveau économique semblable aux actuels pays développés n’aidera. Au contraire. Le problème est reconnu depuis la fin du XXe siècle, mais malgré les bonnes intentions des diverses parties impliquées, difficile d’identifier à ce jour un réel mouvement global à même de changer la donne. Quelles sont les raisons de ce surplace ?