Les jeunes dirigeants politiques sont régulièrement perçus comme des figures de rupture avec «l’ancien monde». Cependant, il est difficile d’affirmer que leurs promesses de renouvellement se concrétisent dans les faits.
A leur arrivée au pouvoir, on parle volontiers de «vent de fraîcheur», de «renouveau», voire de «révolution». Les jeunes leaders incarnent souvent l’espoir d’un deuxième souffle politique. Cette perception est compréhensible dans un monde où le pouvoir politique est dominé par des personnes âgées. En 2020, l’âge médian des dirigeants dans le monde s’élevait à 62 ans, comme le rapportait le journal Le Temps.
Cet ancien monde, les jeunes chefs d’Etat promettent de le dépasser. Leur jeunesse devient, aux yeux de nombreux électeurs, un gage de changement de cap. Leurs promesses électorales enthousiasment les foules, mais souvent, après les espoirs du début, vient le temp