Sous l’effet des activités humaines, certains espaces naturels sont soumis à des pressions croissantes. Faut-il en interdire totalement l’accès aux individus? Deux rédacteurs du Regard Libre en débattent.
Nicolas BrodardPhotographe et rédacteur au Regard Libre
Oui. Notre existence, dans ses faits et gestes, nous intègre pleinement au sein de cette entité première que nous nommons nature. Cet ensemble nous surpasse sans intérêt pour le bon ou pour le mauvais, ni considération à l’endroit de notre présence. La survie de notre espèce est son bien et son but le plus exclusif. J’observe les finalités morales ou techniques du projet écologiste à travers le scientisme et l’ingénierie avec scepticisme: la volonté de maîtrise totale de l’appareil existentiel est une extension irrépressible des principes rationalistes et l’expression d’un anthropocentrisme t
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