Le Regard Libre N° 66 – Anaïs Sierro
C’est aux sons des grincements de mon tourne-disque, de la clarinette de Bechet et de la pluie nocturne, que je m’apprête à rédiger cet article. L’ambiance est posée. Du vintage, du jazz, du romantisme et une thématique, celle de ce réalisateur qui me fascine depuis moult années: Woody Allen. Il est le premier et seul à m’avoir proposé des films qui semblaient sortir de ma tête et ses réflexions hallucinantes, mais aussi le premier à pénétrer mes rêves et passions. Voici Allen selon le «point de cœur» de ce qu’on appellerait: une admiratrice.
Comment ne pas se rendre compte que hormis le cinéma, le jazz fait partie prenante de sa vie? La preuve, son pseudonyme Woody. De naissance Allan Stewart Konigsberg, il doit ce choix au clarinettiste Woody Herman. Une passion qu’il nourrit depuis son adolescence et qui ne cessera de le poursuivre tout au long de sa vie.
A