Tous les mois, l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin partage une lecture qui l’a interpelé.
A l’heure où Donald Trump célèbre le retour de l’impérialisme américain, Mesopotamia d’Olivier Guez évoque de grandes pages d’un impérialisme désuet, l’Empire britannique. Mesopotamia, c’est le titre d’un poème de Rudyard Kipling dédié aux morts du blocus de Kut en 1916, victimes de l’arrogance de leurs chefs et de leur mépris pour leurs adversaires ottomans. «Ils ne nous reviendront pas, ces jeunes hommes résolus, passionnés qui mettaient tout leur cœur. Mais ceux qui les ont chichement laissés mourir dans leurs excréments, vont-ils aller vers la tombe chargés d’ans et d’honneurs?»
Le roman débute en mars 1916 à Bassorah, lorsque débarque une jeune et brillante Anglaise, spécialiste en langues de la région, archéologue, fille d’un magnat de l’indu
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