L’une des rares figures de droite de la sphère intellectuelle romande consacre un livre de photographies et de réflexions à sa marche sur la Via Francigena du Sud, de Rome à l’extrémité de la botte italienne, après un premier tome consacré à la Via du Nord.
S’il y a bien une plume régulière du quotidien Le Temps qui se démarque des autres chroniqueurs externes, c’est elle. Et c’est déjà assez pour faire de l’entrepreneuse à la retraite Marie-Hélène Miauton, auteure d’une dizaine de livres, une actrice importante et précieuse du débat public en Suisse romande. Elégante, réfléchie, audacieuse: voilà quelques-uns des qualificatifs qui viennent immédiatement à l’esprit à son propos et qui résument à peu près tout ce qui se perd dans la version contemporaine de la vie des idées et la vie tout court. Autant d’adjectifs que confirme d’ailleurs cet échange lausannois à propos de sa marche en