La journaliste Marianne Grosjean adresse un message dans chacune de ses chroniques. Ce mois-ci, elle plaide en faveur du Dry January, non comme une morale imposée, mais comme une dynamique volontaire et collective.
Je l’avoue, j’aime bien le Dry January. Applaudir cette mode consistant à cesser de boire de l’alcool pendant tout le mois de janvier, c’est très bien-pensant, je le sais bien. Il serait plutôt de bon ton dans Le Regard Libre de fustiger ces détox à la moraline qui freinent le choix individuel de se mettre la tête à l’envers. Mais c’est plus fort que moi: j’ai une réelle admiration pour les gens qui décident d’arrêter de se faire du mal au corps, même temporairement, et qui se donnent les moyens d’y arriver.
Deuxième faute de goût, j’aime l’esprit américain. Pas le wokisme des campus, ni le trumpisme des campagnes. Mais cet optimisme tourné vers l’action, cet
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