Les mercredis du cinéma – Nicolas Jutzet
Une nouvelle fois, Steven Spielberg voit et touche juste. En permettant à une thématique parfois oubliée de ressortir des cartons, il réveille non seulement des souvenirs mais vient alimenter une discussion ô combien actuelle. Tout tourne autour du Premier Amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique, qui interdit au Congrès d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement ». Il est question de liberté et de lutte pour cette dernière. Après Il faut sauver le soldat Ryan, le voilà qui se penche au chevet d’un monde qui traverse aujourd’hui une crise profonde : la presse.