Considérée par certains comme la «Chine de l’Afrique» dans les années 2000 et 2010, l’Ethiopie semblait devoir connaître une nouvelle prospérité à travers son ouverture au monde, bien loin des famines et des guerres du siècle passé. Comment de telles promesses ont-elles pu disparaître et l’Ethiopie sombrer dans la guerre civile?
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Au nord-est de l’Afrique s’écoule paisiblement le plus long fleuve du monde. Mais contrairement à son confrère amazonien, le Nil est un fleuve faible qui dépend majoritairement de la saison des pluies pour son débit. Depuis la construction du barrage d’Assouan, il est possible de gérer les crues du fleuve, d’absorber les torrents de la saison des pluies et de redistribuer le reste de l’année les eaux du lac Nasser. Seulement, si le Nil Blanc lui octroie la longueur, c’est du Nil Bleu, venu des hauts plateaux éthiopiens, qu’il reçoit plus des deux tiers de son eau. Depuis 2011, un barrage de 175 mètres est en chantier à la frontière soudanaise de l’Ethiopie. Et les relations entre ce pays et le Soudan, avec l’Egypte en aval, ne sont plus que ponctuées de menaces et tentatives de négociations.
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MondePolitique
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