Les mélodies du jeudi – Alexandre Wälti
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La mélancolie, c’est vrai. Nous pouvons l’entendre dans la musique de Leif Vollebekk. Mais pas seulement. Il y a surtout une maîtrise du groove qui n’est pas commune chez les songwriters. Le Canadien m’est tombé une première fois dans les oreilles en 2010 avec l’album intimiste Inland. Heureusement !
Je réécoute souvent Inland avec beaucoup de plaisir. Quand j’ai besoin d’authenticité musicale. Quelque chose de l’ordre de l’inachevé le caractérise encore aujourd’hui, peut-être le charme du premier album. La guitare acoustique n’y est pas dissimulée derrière des arrangements trop précis. Elle est brute et parfois imparfaite.