Le Regard Libre N° 41 – Thierry Fivaz
Quelle ne fut pas ma stupeur lorsque mon ami et rédacteur en chef de la présente revue me rappela qu’il fallait que je lui rende, pour l’édition de ce mois, une chronique. Un exercice qui d’ordinaire m’aurait réjoui mais qui là, honnêtement, me plongea dans un profond embarras. L’air marin a toujours eu sur moi des vertus apaisantes, presque anesthésiantes. Et depuis trois semaines que j’en inspire à haute dose, me voilà transformé en un être calme et serein. Autrement dit : un être insipide, sans intérêt et particulièrement ennuyeux.