Les mercredis du cinéma – Hélène Lavoyer
Le souffle paisible du vent, ponctué de chants d’oiseaux qui accompagneront le film dans toute sa longueur. Pas d’image à l’écran durant quelques secondes, seule cette douce sérénade qui nous invite à nous laisser glisser dans la prochaine heure et demie avec curiosité, confiance, attention. Deux mains plongent, paumes les premières, dans une eau cristalline sur fond de galets ronds. La première minute en dit déjà long sur le personnage de Ferdinand Cheval, qui déclarera plus tard que c’est «à la source de la vie» qu’il puise son génie.