Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
«Bonsoir Lune. Bonsoir Terre. Bonsoir Etoiles.»
Mission Mars, vaisseau Pèlerin I. L’équipage à bord joue ses dernières cartes pour intercepter un satellite qui contient du sable de Mars. C’est fait! Petit pas pour l’homme et grand pas pour l’humanité. Gloire si l’on décèle la première forme de vie extraterrestre dans la substance martienne. Un être apparaît bel et bien, sous forme unicellulaire. L’exploit est suivi depuis Times Square. En connexion avec les astronautes, les élèves d’une classe new-yorkaise annoncent sur un plateau télévisé le nom qu’ils ont choisi pour la petite bête déjà attachante: Calvin.
Le Britannique Hugh (Ariyon Bakare), responsable du laboratoire d’analyses, stimule la créature en quarantaine sous le regard émerveillé de ses collègues. Elle lui caresse tendrement le doigt à travers le gant plastique traversant la vitrine. Mais la caresse se transforme en poignée violente, qui serre toujours plus, sans sembler vouloir se détacher. La main est broyée, Calvin s’échappe furtivement de son vivarium. L’ingénieur Rory (Ryan Reynolds) plonge dans la salle, sauve son confrère et verrouille de l’intérieur la porte vitrée pour ne pas mettre en danger les autres. Rory ne sortira jamais de ce laboratoire. Il est dévoré intérieurement par le nouvel ennemi qui lui a sauté dans la bouche. Gouttes de sang en apesanteur, bras étendus comme le crucifié. Calvin comporte désormais un haut danger pour les scientifiques du vaisseau. Pas question de rentrer sur Terre avec cette chose. Il faut l’éliminer.