Sous la tente du Détour, la scène est dépouillée: tout juste une
table de mixage en son centre et des rangées de LED – et non de LSS –
accrochées verticalement sur les côtés. J’ai profité des feux d’artifices pour
me dégotter une place à seulement quelques mètres de la scène, je suis encore
loin de me douter que cela va me sauver.
Le concert de Lomepal se rapproche à grands pas, de même que d’épais nuages menaçants dans le ciel. Les écrans géants de la scène principale de Nyon affichent une liste de recommandations à suivre en cas d’orage. Je me demande si je vais pouvoir assister au spectacle. Depuis toujours, j’ai peur de la foudre, ça tombe plutôt mal. Heureusement, il en faut plus que ça pour effrayer Antoine Valentinelli et ses potes!