Les mercredis du cinéma – Hélène Lavoyer
« Rien n’est plus beau que ce que l’on a sous les yeux, et qui s’apprête à disparaître. »
Un homme entre dans un cinéma. Il place des écouteurs dans ses oreilles. « Testo, testo », dit la voix émanant des écouteurs, en japonais. Silence et obscurité. Le champ s’ouvre sur une rue japonaise. Misako Ozaki (Ayame Misaki) décrit en son for intérieur les événements qui s’y déroulent et les personnes la peuplant à l’instant. Un par un, tous passent sous le regard de la jeune femme. Et puis seule la voix. Dans une petite salle de bureau, nous retrouvons alors Misako et comprenons sa frénésie descriptive ; elle est chargée de créer le texte d’audiodescription d’un film.