Thierry Fivaz – Le Regard Libre N° 38
Il suffit de prendre le bus, le train ou simplement de déambuler dans les rues pour savoir qu’elle est arrivée. Le parfum laiteux de la crème solaire et l’odeur acidulée de transpiration laissaient peu de place au doute; sa venue était imminente. Défiant l’entendement, les habitudes et les statistiques, c’est sans aucun respect des saisons qu’avril et ses températures estivales enfoncèrent le clou. Le mal était fait et plus tôt qu’à l’ordinaire. Aucun moyen d’y échapper; nous voilà contraints et forcés, comme chaque année, de la supporter: l’effervescence de l’été.