Dans Nani, son nouveau récit, la Fribourgeoise d’adoption décrit le quotidien d’une Albanaise victime de violences conjugales. Echange avec l’auteure au sujet de son rapport à la famille, aux individus… et à l’écriture, qui se conçoit chez elle comme une nécessité.
Le mois de septembre est le mois de la rentrée: au travail pour les uns, littéraire pour les autres, journalistique pour ma part. Un samedi matin de septembre, ma collègue Indra et moi-même prenons le train: direction Bulle. Nous y retrouvons l’auteure Mélanie Richoz pour échanger sur sa nouvelle publication Nani, l’histoire d’Albina, une mère de famille albanaise résidant à Fribourg, qui a été «vendue» à Burim, son mari. Victime de violences conjugales, Albina cherche à s’émanciper et à protéger ses enfants de la violence émanant de leur père. C’est en trouvant un travail comme femme de ménage chez Louisa Dey, une retrai