La galanterie est-elle un instrument de soumission de la femme? Certainement pas, selon Jennifer Tamas, spécialiste de la littérature française du XVIIe siècle et auteure d’un essai récent sur le sujet.
On classe souvent ceux qui demeurent attachés aux normes de comportement qu’impose la galanterie parmi les conservateurs ou les réactionnaires. C’est contre ces jugements hâtifs que Jennifer Tamas se dresse dans Peut-on encore être galant? paru l’an dernier au Seuil.
L’auteure s’y attache à mettre en cause l’idée – aujourd’hui largement répandue – selon laquelle la galanterie serait un ensemble de normes de comportement rigides ayant contribué à la soumission des femmes. Au moyen d’une argumentation construite en partie sur la production littéraire française du XVIIe siècle, Tamas avance que la galanterie a permis au contraire aux femmes de devenir plus indépenda
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