Le mouvement body positive aspire à neutraliser les normes de beauté sous couvert de lutte contre les discriminations. Cette approche, poussée à l’extrême comme sous le régime maoïste, prive l’individu de l’élan vital qu’inspire le beau.
Dans la Chine totalitaire de Mao Zedong, qui s’est étendue de 1949 à 1976, la Révolution culturelle mit brutalement fin à l’expression libre de la beauté. Les foules furent contraintes de revêtir un uniforme austère, un masque collectif censé refléter l’idéologie révolutionnaire. Les lignes gracieuses d’un vêtement, la singularité d’une démarche, l’originalité d’une coupe de cheveux ou la subtilité d’un maquillage furent reléguées au rang d’artifices bourgeois.
Pour réduire le corps à un simple rouage au service de la collectivité, le régime maoïste exigea qu’il ne se distinguât plus. Toute mise en valeur personnelle devint
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