A l’occasion de la fête des mères, notre chroniqueuse Marianne Grosjean plaide pour une collaboration gagnant-gagnant qui résoudrait un paradoxe de la maternité contemporaine, entre désir d’enfant et épuisement parental.
Dimanche 11 mai, je recevrai mon premier collier de nouilles. Je m’en réjouis, même si en tant que mère d’enfants en bas âge, j’avoue que ce qui serait vraiment un cadeau, c’est de l’aide au quotidien.
Trouver la maternité difficile n’est pas nouveau. C’est même une tendance actuelle en Suisse. Elle se traduit d’ailleurs par des chiffres alarmants de dépression du post-partum (près d’une mère sur cinq) et de burn-out parental (5% des parents), mais aussi par une inquiétante abondance de livres sur le regret maternel. La chute du taux de fécondité (1,28 enfant par femme en 2024) n’est peut-être pas sans lien avec ces phénomènes.
Une autre tendance qui marq
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