Les fake news tétanisent acteurs et observateurs de la vie politique. Mais ne faut-il pas admettre que le mensonge, dont la définition est souvent relative, fait partie de de l’histoire? Seuls la connaissance, le débat et l’argumentation peuvent briser son potentiel de nuisance.
En 2018, apparemment traumatisé par les attaques dirigées contre sa vie privée, le président français Emmanuel Macron, moins d’un an après son accession à l’Elysée, annonce qu’il va mettre en chantier une loi visant à lutter contre la manipulation de l’information. Autrement dit une loi contre ces fameuses fake news qui, par la grâce des réseaux sociaux, seraient sur le point de désarticuler la vie démocratique. Leur pouvoir de nuisance n’aurait-il pas été démontré par l’usage immodéré qu’en aurait fait Donald Trump depuis son élection à la présidence des Etats-Unis? L’Assemblée nationale française travaille vite e