Dans Ce que je veux sauver, Peggy Sastre défend les fondements de l’universalisme à opposer au tribalisme et au relativisme. L’éditorialiste au Point juge la France particulièrement vulnérable face à ces courants qui gagnent en puissance.
Assise avec calme derrière son thé, Peggy Sastre se réjouit d’accorder un entretien à un mensuel suisse. C’est que son dernier ouvrage, Ce que je veux sauver, peut se lire comme une défense du libéralisme. Critique de l’identitarisme, des dérives moralisatrices de MeToo ou encore de la perte de repères historiques, la journaliste et essayiste française s’élève contre une époque dominée par l’émotionnel et la censure. Docteure en philosophie des sciences, elle rappelle que seule la raison protège de l’obscurantisme.
Le Regard Libre: Vous défendez l’idée d’une forme de terrain d’entente libéral dans votre dernier livre, Ce que je veux sauver. En