En s’appuyant sur Vaclav Smil, Pascal Couchepin prône une approche fondée sur les faits plutôt que sur l’incantation, face aux défis écologiques. Tous les mois, l’ancien conseiller fédéral partage une lecture qui l’a interpelé.
Les débordements extatiques de Lisa Mazzone le soir du refus de l’extension des autoroutes m’a incité à reprendre la lecture de l’essai de Vaclav Smil que j’avais laissée de coté. Face à ces manifestations qui ne relevaient plus de la légitime satisfaction d’avoir gagné, mais de quelque chose de plus profond qui s’approchait d’une exaltation pseudo-mystique, je sentis mon esprit vaciller. Et si je me trompais, moi qui avais approuvé sans enthousiasme mais au nom d’une politique pragmatique le projet… Madame Mazzone est-elle une sorte de prophétesse, à la manière de Jeremie annonçant la chute de Jérusalem, qui nous menace des pires catastrophes si l’on ne se ralli
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