Début janvier 2021, des étudiants de la Sorbonne ont protesté contre la tenue, annoncée il y a quelques jours, des examens partiels «en présentiel» dans la plupart des facultés. La révolte sourd et gronde même, si l’on en croit la presse française, d’autant que la rentrée 2020 s’était déjà déroulée dans un climat de haute tension, en lien avec la situation sanitaire et la difficulté de trouver des places dans les amphithéâtres. Si ces raisons matérielles conduisent légitimement certains étudiants à faire part de leur mécontentement, de tout autres motifs, systémiques quant à eux, auraient dû les pousser à s’insurger bien plus tôt, pour tenter de sauver une institution en fin de règne, pour ne pas dire en fin de course. Mon expérience dans sept universités différentes en témoigne.
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