Archives par mot-clé : fiction
Le cinéma et la Shoah: un regard sur l’horreur
«Shantaram», une épopée philosophique en terres indiennes
Les bouquins du mardi – Lauriane Pipoz
Les premières pages de Shantaram vont vous parler… Ou non. Ce roman-fleuve pseudo-autobiographique paru en 2003 ne manque pas de personnalité. Il raconte l’épopée de Gregory David Roberts, homme condamné à dix-neuf ans de prison pour une série de vols après avoir sombré dans la dépendance à l’héroïne. Il s’enfuit en Inde. Entre voyage, exil, mais aussi philosophie, l’auteur nous raconte Bombay, ses paysages, ses odeurs, ses habitants avec un phrasé magnifique. Mais aussi avec le risque de nous perdre au milieu d’un trop grand nombre d’aventures.
Lire la chroniqueDe la nuance et de l’histoire avec «Les Derniers Tsars»
Le Netflix & chill du samedi – Loris S. Musumeci
Netflix multiplie les documentaires et les séries historiques. Qualité et pertinence ne sont pas toujours au rendez-vous. Malgré tout, la plateforme a le mérite de susciter systématiquement la curiosité, quitte à ce que la bande-annonce promette bien plus que le film ou la série ne vaut réellement. Ainsi va la vie, ainsi va la pub. En tout cas, Netflix parvient à donner à son public le goût pour l’histoire. Comme avec Les Derniers Tsars, qui met d’emblée l’eau à la bouche: on sent que la réalisation ne se limitera pas à compte rendu politique. L’histoire se raconte aussi à travers les passions humaines, les aspirations de personnages ambitieux, les coups de grâce du destins et ses coups durs. Mission accomplie!
Lire la critiqueCe qu’A VRAI DIRE aurait pu être (et ce qu’il sera)
Article inédit – Ivan Garcia, Jonas Follonier et Lauriane Pipoz
Du 13 au 22 mars derniers aurait dû avoir lieu A Vrai Dire, festival des autofictions organisé par le Théâtre Benno Besson d’Yverdon-Les-Bains. Bien préparés, les rédacteurs du Regard Libre, média partenaire du festival, s’apprêtaient à vivre au rythme du théâtre, pendant une dizaine de jours, entre pièces, critiques à chaud, interviews d’artistes, palabres dramatiques à échanger, vidéos à faire, petits fours à déguster et verres à partager. Mais c’était sans compter sur un convive inattendu: le Sieur Coronavirus qui, dès le 13 mars, sur ordre du Conseil Fédéral, a forcé tout le monde à se confiner chez soi. Pour remédier à ce drame, nous vous proposons un petit tour d’horizon de ce que nous aurions pu vivre à A VRAI DIRE – et que, peut-être, nous vivrons lors de sa tenue prochaine.
Lire l’articleSeriez-vous prêts à croire au retour du «Messiah»?
Le Netflix & chill du samedi – Loris S. Musumeci
L’attente ardente du retour de Jésus-Christ, le Messie, est chantée chaque dimanche dans les églises chrétiennes du monde entier. Les Juifs, n’ayant pas reconnu en Jésus de Nazareth la figure du Sauveur, attendent encore et toujours leur Messie. En islam, particulièrement dans sa branche chiite, on attend Al Mahdi. Une sorte de Messie lui aussi, qui sera douzième et dernier imam, dernier successeur du prophète Mahomet. Allah l’enverra sur Terre dans une période de troubles, vers la fin des temps derniers.
Lire la suite de la critique«Derrière les rideaux denses», épisode #2
«Derrière les rideaux denses», épisode #1
Captain Marvel: La femme rompue
Les mercredis du cinéma – Thierry Fivaz
Pour leur vingt-et-unième film, les studios Marvel retracent l’histoire de Carol Danvers, ancienne pilote de l’US Air Force et qui deviendra l’un des personnages les plus puissants que l’univers Marvel n’ait jamais compté.
Continuer la lecture de Captain Marvel: La femme rompue« Fleuve noir »
Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
« Ecoutez Madame, un brave garçon comme le vôtre ça disparaît pas comme ça. »
Le commandant Visconti est chargé de l’affaire Dany. Dany Arnault a disparu un mercredi. Il a quitté la maison le matin pour se rendre au lycée, mais il n’est pas allé en cours. Aucune trace de lui. Le flic interprété par Vincent Cassel peine cependant à se concentrer sur l’affaire : il est profondément alcoolique et son fils est mêlé à une histoire de deal. Pourtant, il ne lâche rien. L’apparition d’un suspect trop suspect, le professeur Bellaile, et, par-dessus tout, l’amour naissant pour la Solange, mère de la victime, poussent Visconti à aller au-delà des droits que lui accordent l’enquête.