«D’après trois histoires vraies et une imagination débordante»: ainsi commence On the Milky Road. Dans une Yougoslavie en plein conflit, un petit coin de paysannerie apparaît à l’écran. Des oies, rappelant celles du Capitole qui – selon l’historien latin Tite-Live – prédirent une invasion gauloise, se baignent dans le sang d’un porc que l’on vient de tuer. Un incipit à l’image de tout le long métrage: du tragique et du comique barbouillant dans le même récipient au son de la langue serbe.
Musique de film
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Les écrans de cinéma projettent actuellement un film ne laisse pas indifférent et qui peut même représenter un épisode à lui tout seul dans une vie. «La La Land», une comédie musicale, certes, mais aussi un chef d’oeuvre musical, enchanteur et existentiel.
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Le Regard Libre N° 11 – Jonas Follonier
L’année 1968 marqua l’histoire des idées, de la chanson, mais aussi du cinéma. En effet, avec Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West), Sergio Leone n’avait plus à prouver la force du western italien apparu cinq ans plus tôt et dont il fut sans conteste le plus grand réalisateur.
Le bon, la brute et le truand, en 1966, avait déjà amorcé l’apogée du genre. L’apparition de gros plans au tout début du film suffisait à considérer l’art de Sergio Leone comme une révolution cinématographique. Toutefois, il serait fou de ne pas expliquer ces chefs d’œuvre, du moins partiellement, par la musique d’Ennio Morricone.
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