Au moyen du récit, qui sert ici de remède, Vanessa Springora expose son adolescence navrante, anéantie par l’écrivain-ogre Gabriel Matzneff. Elle y dépeint les mécanismes de son emprise et sa pédophilie militante qui n’alarmaient guère le milieu littéraire de l’époque, pas plus que le voisin de palier.