Entre humour et tendresse, Peter Stamm réussit un roman singulier, intensément humain, poli par le souvenir amoureux et l’inquiétude de vivre au sein d’un monde aux transformations trop rapides.
Critique littéraire
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Littérature
«La fille qui aimait les arbres», un appel à prendre racine
par Sandrine Roverepar Sandrine RovereHope Jahren fait une véritable déclaration d’amour à la science et aux arbres dans ce récit autobiographique, qui a la «précision d’un poète et l’imagination d’un scientifique», selon le New York Times.
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Fracture sociale et désillusion: la majorité silencieuse et l’élite parisienne ne se comprennent plus. Au centre de la mêlée, un politicien providentiel fait des promesses, échauffe et charme les foules. Une puissante critique du populisme, même de la démocratie.
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Avec «Harlem Shuffle», le romancier américain Colson Whitehead livre le récit d’un commerçant noir d’Harlem en proie aux démons de son quartier. Haletant.
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Lancée à la fin des années 2000, la collection «Dictionnaire amoureux» embrasse les sujets les plus divers. L’un des derniers est consacré à la Belle Epoque et les Années folles sous la plume de Benoît Duteurtre. Emerveillement garanti.
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L’auteur genevois Michaël Perruchoud a choisi la guerre en Tchétchénie comme toile de fond de son nouveau roman. Dans ce récit, il s’interroge sur les compromis que chacun est prêt à faire pour survivre.
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«Nos pères, nos frères, nos amis: dans la tête des hommes violents». Le titre est clair, les auteurs sont aussi les mecs sympas et les êtres aimés. Petit plus: Mathieu Palain nous pousse à nous demander quel maillon de la chaine de la violence nous occupons.
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Mertvecgorod, cité-Etat fictive, tournant du millénaire. Cinq ados en marge se défoncent quotidiennement aux drogues et aux bandes-son punk pour oublier le marasme dans lequel ils évoluent. Le meurtre de Valentina, une voisine travestie, va rebattre les cartes de leur quotidien.
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Littérature
Avec «Le baiser d’Anubia», Dunia Miralles se dévoile
par Arthur Billereypar Arthur BillereyAu moyen d’une écriture poétique, impulsive et prévertienne, Dunia Miralles signe «Le baiser d’Anubia» un livre intimiste sur les troubles de la personnalité, transformant son histoire individuelle en une histoire universelle.
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Après trois romans, Clarisse Gorokhoff a changé de genre en même temps qu’une nouvelle fois d’éditeur. Malgré la mention «roman» sur ce dernier opus, «Défaire l’amour» s’apparente plus à cette forme en vogue: une narrative non-fiction. Pour quelle réussite?