Dans sa chronique, l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin partage une lecture qui l’a marqué. Ce mois-ci, il commente le dernier roman de David Diop.
Un diplomate chevronné m’a dit un jour que, lorsqu’une discussion s’enlisait dans un forum international, il était habile de laisser un Africain conduire le débat. Les Africains, dans ce contexte, savent recréer un lien, réanimer le dialogue. Ils ont le sens du verbe. Et leur créativité dans l’expression est bien connue. Je me souviens d’un matin en RDC où la gouvernante me regardant beurrer ma tartine de pain me dit: «Ah, Monsieur, vous avez bien blindé votre pain!»
La langue française a la chance d’être en partage avec des écrivains africains de talent. Le premier roman que j’ai lu d’un auteur francophone d’Afrique était le merveilleux Amkoullel, l’enfant peul (Mémoires I). Amadou Hampâté Bâ y raconte son enfance au Mali et s
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