Membre de l’Académie française, l’auteur de L’identité malheureuse est jugé «nauséabond» par ses adversaires. Son œuvre s’inscrit pourtant dans une lignée humaniste, comme il l’appuie dans cet entretien où il plaide pour le sens de l’admiration et de la gratitude.
Accoudé à une table, Alain Finkielkraut porte sur lui l’effort de son infatigable engagement intellectuel. La veille, il répondait à l’invitation de la Société d’études françaises de Bâle. Son président Robert Kopp, qui a dirigé le recueil La modernité à contre-courant (Bouquins) réunissant neuf ouvrages de l’académicien, lui tiendra également la réplique à l’Alliance française de Berne quelques heures après notre entretien.
Dans son livre La Défaite de la pensée, paru en 1987, l’animateur de l’émission «Répliques» le samedi sur France Culture soulignait l’importance d’un attachement à la culture uni