Avec les récentes élections au Conseil fédéral, la question est revenue sur le devant de la scène politique: les lobbys présents à Berne menaceraient-ils la démocratie suisse? Jacques Pilet n’a pas hésité à écrire dans un édito publié sur bonpourlatete.com que «les lobbys s’invitaient au gouvernement» en la personne d’Albert Rösti, connu pour ses multiples mandats extraparlementaires.
Certes, son hyperactivité au sein des lobbys appelle de vraies interrogations. Elles ont heureusement été exprimées, y compris dans la Weltwoche de Roger Köppel, qui aurait préféré voir l’élection d’un UDC zurichois plutôt que bernois. Il n’empêche qu’à travers ses engagements, Rösti a côtoyé au plus près divers pans importants de la société. Les faîtières professionnelles et autres groupes d’intérêt sont de précieuses sources d’informations. Et l’on sait «d’où ils parlent», ce qui est justement sain pour lâ