La formation suisse se conçoit comme un système à deux voies principales parallèles, mais perméables l’une à l’autre. La voie dite «professionnelle» démarre par le célèbre CFC et peut s’achever par des diplômes ES, Brevets fédéraux ou encore Diplôme fédéraux. La seconde voie amène l’étudiant du gymnase ou lycée vers les hautes écoles que sont les universités et les hautes écoles spécialisées (HES). Pourtant, phénomène principalement romand, ces dernières accaparent, sous la bénédiction bienveillante des autorités cantonales francophones, le privilège de la formation professionnelle. Sans, toutefois, renoncer au prestige «universitaire» que le Processus de Bologne leur a apporté.
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Le Regard Libre N° 64 – Jonas Follonier
Daniel Sangsue tape fort. Il signe sous son vrai nom – et non sous le pseudonyme «Ernest Mignatte» des précédents ouvrages – un nouveau roman qui est à la fois une satire de Joël Dicker et un règlement de comptes avec le monde académique. L’université, dont il avait bien des choses à nous dire, Daniel Sangsue en est désormais retraité. S’il nous en dit un peu plus dans cet entretien, l’essentiel se trouve dans son livre. A la recherche de Karl Kleber est néanmoins avant tout un roman de disparition jouant avec les codes du genre et permettant à l’auteur – par ailleurs spécialiste de la parodie… et des fantômes – de s’amuser, se moquant au passage du polar régional. Rencontre avec un professeur de littérature à contre-courant.
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