Les lundis de l’actualité – Clément Guntern
Le 8 décembre, l’Union européenne et le Royaume-Uni se sont mis d’accord sur la première étape du Brexit. Celle-ci consiste en un règlement de la sortie en tant que telle de l’Union. Les discussions ont porté sur le sort des ressortissants des deux entités vivant chez l’autre et sur le paiement de la contribution britannique à l’UE comme promis jusqu’en 2020. Le dernier sujet porte sur la frontière entre l’Ulster, partie du Royaume-Uni, et la République d’Irlande qui, selon les accords de paix de 1998, ne peut pas être matérielle, ce qui pose problème vu que cette frontière deviendrait une frontière extérieure de l’UE. Ce dernier sujet n’est d’ailleurs pas encore tranché sur le fond, ce qui augure de très vifs débats. Ces questions plus ou moins réglées, le passé entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni est censé être liquidé. Maintenant, c’est l’avenir de leur relation qui devra être envisagé, soit la question la plus difficile à régler. Et pour cause, cette première phase a pris presque une année alors qu’elle est censée être la plus facile à régler.