Les bouquins du mardi – Anaïs Sierro
La promesse de prendre part à une rencontre amoureuse entre une Occidentale et un Japonais, masseur, qui «la réconcilie avec son corps, avec elle-même», a suffi à m’intriguer. Mais ce sont mes amours pour la pudeur japonaise quand il s’agit de sentiments et pour leur maîtrise de la poésie qui m’ont permis de dépasser ce titre certes beau (Lettre d’amour sans le dire), mais très risqué. Risqué, parce que parler d’amour peut très vite devenir fleur bleue, «et vas-y-que-je-m’ennuie». Après hésitation, j’ai osé prendre ce risque. Malheureusement, j’aurais mieux fait de repartir avec un de ces bons classiques qui ne me déçoivent que rarement…