Les mercredis du cinéma – Clément Guntern
Angela nage dans le bonheur, lorsque le soir de Noël arrive. Dès lors, tout se précipite pour elle. Sa fille, adolescente, abandonne le foyer alors que le réveillon approche, tandis que son mari lui annonce qu’il la quitte. Pour couronner le tout, sa propre mère semble indifférente au sort qu’elle subit. Angela se réfugiera une fois de plus chez son psychologue avec lequel elle entretient une relation privilégiée. A partir de ce moment, elle essaiera de se reconstruire en s’appuyant sur son amie d’enfance et sur de nouvelles rencontres.
Un film, notamment une comédie, peut n’avoir aucune prétention autre que de divertir. Dans celui-ci, rien d’autre n’est à trouver ; c’est bien le problème. Les comédies sentimentales sur fond de divorce ont déjà été traitées et épuisées. Pour que Brillantissime s’en sorte, il aurait fallu qu’il innove ostensiblement. Manifestement, ce ne fut pas le cas, et même pire. Le cadre de Noël, en plus d’être niais, sonne très cliché, tout comme les personnages : le vieil homme pauvre et philosophe qui l’aide dans sa démarche, la jeune adolescente rebelle qui a un groupe de rock, les patients du psychologue qui semblent sortis tout droit d’une bande dessinée ou encore le mari qui part avec une jeune ukrainienne.
L’intrigue elle-même est absente. Aucune tension dans l’histoire, aucun besoin d’une résolution finale puisque tout est déjà en place au début du film. La fin est évidente depuis le départ. Les actions de l’héroïne ne sont pas cohérentes, et la progression dans l’intrigue est inexistante ou inexpliquée. Pour couronner le tout, les blagues sont d’une grande platitude ; l’humour, lourd. Bref, ce film n’est pas brillantissime.
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Crédit photo : © Frenetic Films