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L’ironie comme fil rouge de la littérature française3 minutes de lecture

par Jonas Follonier
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ironie

Le Regard Libre N° 83 – Jonas Follonier

Dossier ironie

De Rabelais à Kundera, la littérature française se laisse volontiers scruter au prisme de l’ironie. Le deuxième degré a ce pouvoir de mettre en relation des sens, mais aussi des voix et des œuvres.

Usitée par des romanciers, des dramaturges ou des poètes à des fins notamment comiques, l’ironie traverse nombre d’antiphrases de l’histoire littéraire française. «Sans mentir», écrit La Fontaine, «[...] vous êtes le phœnix des hôtes de ces bois.» L’italique peut aussi être porteuse d’ironie, comme chez Flaubert, qui attaque le ridicule de phrases entendues dans sa province, de mots de rien du tout, comme ceux-ci: couci-couci, entre le zist et le zest.

L’ironie au cœur de genres littéraires disséqués par Daniel Sangsue

Mais l’ironie se dégage aussi de genres littéraires à part entière. Citons la parodie, bien

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