Eduard Nadtochiy enseigne l’histoire, la culture, la littérature et la philosophie russes à la section des langues slaves de l’Université de Lausanne. Son père est ukrainien. Toutefois, il a grandi à Moscou. Par la suite, il a été deux ans assistant à l’université de Kharkov, la deuxième ville d’Ukraine. Contrairement aux Russes et à une majorité d’Ukrainiens, il est membre de l’Eglise ukrainienne rattachée à Rome. Voilà donc une personne particulièrement compétente pour se livrer à l’exercice complexe de la comparaison entre la Suisse et l’Ukraine.
Le Regard Libre: Le pavillon suisse de l’expo internationale à Séville en 1992 arborait la phrase provocatrice «Suiza no existe» – «la Suisse n’existe pas». Bien sûr, cette provocation n’est pas gratuite. Elle reflète l’étonnement qu’une nation puisse se constituer alors que ni la langue ni la religion ne l’unissent. La Suisse, un patchwork apparCe contenu est réservé à nos abonnés.
