Les mercredis du cinéma – Jonas Follonier
La saga Saw continue. Après le septième volet de la sangolinante série de films, pourtant sous-titré « Chapitre final », voilà qu’éclôt sur les écrans un huitième épisode, basé sur le méchant de l’histoire… pourtant mort il y a dix ans. Contre toute attente, Jigsaw, le tueur au puzzle, semble être de retour, à en juger par sa voix que la police détecte dans de nouveaux enregistrements audio et par son sang que les scientifiques retrouvent sur une victime.
Voilà la trame d’un film qui n’a rien perdu du voyeurisme gore de ses grands frères. Une boucherie perpétuelle, mais variée dans ses modes de faire. C’est ce à quoi doit s’attendre le spectateur qui n’aurait pas assisté à ce phénomène du cinéma d’horreur de 2004 à 2010. Tués par balle, brûlés par l’acide, déchiquetés par des scies ou pendus, les participants au nouveau « jeu » de Jigsaw (ou de son successeur) sont voués aux pires ignominies, pourtant préparées avec talent et minutie.